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Le tuteur, la dot et les deux témoins honorables sont obligatoires pour qu’il y ait mariage valable. L’absence des témoins conduit à la non-consommation du mariage. Le minimum de la dot est d’un quart de dinar or ou de 3 dinar argent soit : 3 500f CFA .
Le père peut donner en mariage sa fille vierge sans son consentement même si elle est majeure ; une fille vierge ne peut être donné en mariage par un autre parent que si elle est majeure et avec son consentement, qui est acquis si elle ne dit rien contre.
Une femme divorcée ne peut être donnée en mariage qu’avec son consentement. Le fils d’une femme est plus qualifié que le père de celle-ci pour la donner en mariage, mais le père est plus qualifié que le frère de celle-ci. Un tuteur peut donner en mariage un garçon confié à sa tutelle mais non la fille sauf si le père de cette dernière l’y autorise.
On ne peut pas demander en mariage une femme déjà demandée par un autre musulman, ni proposer une dot supérieure pour acquérir cette femme.
Le mariage sans dot n’est pas valable, si la femme ne demande rien le minimum reste obligatoire ; ni le mariage à terme.
Un homme ne peut pas épouser ces femmes :
Sa mère, se fille, ses sœurs, ses tantes paternelles et maternelles, les filles de ses frères et de ses sœurs, les femmes qui vous ont allaites, ses soeurs de lait, les filles sous votre tutelle issues d’une femme avec qui vous avez consommé le mariage, les femmes de ses fils, ni deux sœurs, les femmes de son père.
La fornication n’interdit pas le mariage ultérieur avec des personnes licites d’épouser.
Une femme musulmane ne peut pas se marier avec un non musulman.
La sodomie est une pratique interdite par l’islam. Le coran nous rappelle que dans le passé un ville du nom de Sodome fit anéantie par Dieu car les habitants pratiquaient cet acte ; les homosexuels le font aussi, un musulman ne doit pas imiter quelqu’un qui est banni par l’islam, ni commettre un acte condamné par la charia. Certains à tort, essaie de justifier cette pratique et leur vice inavoué en se basant sur ce verset : « Nisâ-oukoum harçou lakoum fa-atou harçakoum anâ chi-atoum wa qadimoûl li anfousikoum »’vos épouses sont pour vous un champ de labour allez au champ quand vous le voulez et oeuvrez pour vous à l’avance’(Baqara, verset 223) Nous devons comprendre ici que le mari peut avoir des rapports avec son épouse ( en dehors de ses menstrues, durant cette période il est strictement interdit de les approcher) autant de fois qu’il le désire (sans la forcer car le viol n’est pas permis) car elle est pour lui un champ , une source de procréation ; mais cela ne veut pas dire que le mari a le droit de pratiquer la sodomie car il est bien dit ‘quand vous le voulez’ et non ‘comme vous le voulez’, n’oublions pas que Dieu a dit qu’il a crée chaque chose pour une fonction déterminée, et les organes sexuels mâles et femelles ont été crées pour la procréation . Ce dernier verset montre bien que l’acte conjugal est un acte de procréation (« oeuvrez pour vous à l’avance ») donc nous ne devons pas détourner ces organes de leur fonction originelle.
.Au disparu est imparti un délai de 4 ans à
compter du jour où son épouse le signale,
après cela la femme peut se remarier.
L’impuissant a un délai d’1 an pour se
soigner, après ce délai le divorce
interviendra en cas de non guérison et
si la femme le
souhaite.
Pas de mariage avec une femme en
période de
menstruation ou enceinte.
Observation des répartitions équitables
des nuits entre épouses. Un polygame ne peut pas pour une raison quelconque déposséder une épouse de ses nuits
de droit (Ayyé) pour le profit d’une autre épouse, s’il le fait l’enfant
qui est conçu cette nuit là est dit :
Domou
haram.(enfant illegitime)
Interdiction de violence sur les femmes,
un mari ne doit pas frapper sa femme
sur son visage ou lui occasionner des blessures,
seule une fine branchette est permise
pour la frapper, les femmes sont les
sœurs germaines des des hommes.
Un homme ne peut pas rester 4 mois
consécutifs sans avoir des rapports
avec sa femme, si ce n’est pour cause
de maladie ou d’absence ; dans ce cas dernier l’homme doit avant de
s’absenter pour une longue
durée, demander l’avis de son ou ses
épouses et avoir leur consentement
sur les modalités ; autrement l’absence volontaire de rapports conjugaux de
plus de 4 mois consécutifs entraîne la
rupture des liens du mariage.
L’idda est de 3 qur (période de pureté
légaleentre les menstrues) pour les
femmes divorcées avant remariage.
L’idda pour la veuve est de 4 mois 10
jours
Toute femme répudiée a droit au
logement
et à la nourriture (si elle n’a pas été
répudiée
3 fois). Elle ne sortira de la maison
qu’après avoir terminé son idda
Une femme pendant ses menstrues ne
peut pas être répudiée, on doit
s’assurer qu’elle n’emporte pas une grossesse.
Une femme enceinte ne peut être
répudiée que 60 jours environ après accouchement.
L’enfant sera toutefois reconnu par le
père et la pension alimentaire
obligatoire pendant
toute la durée de l’allaitement (2ans) à
la charge du mari.
La femme est considérée comme le complément de l’homme
L’islam reconnaît que la femme a sa
nature propre (tendre mais d’humeur changeante)
Elle est anoblie par l’islam, ce qui lui
donne droit à l’éducation religieuse et
au savoir.
Elle a droit à l’honneur et à la dignité
car elle est le fondement de la société.
Elle doit s’éloigner de tout vice, des
mœurs douteux,
de l’exhibition, l’exagération dans les
parures et la mixité.
Elle doit être traitée avec bienséance
et gentillesse.
Le mari doit subvenir se besoins selon
ses moyens
Elle a droit à l’héritage (Nisâ, verset7)
Il est interdit de l’opprimer ou de
l’empêcher de se remarier (Nisâ,
versets 19 à 21)
Elle doit l’obéir et se rapprocher de
Dieu comme l’homme
Elle ne peut être répudiée que selon
des règles minutieuses (Nisâ, versets 128/129)
Interdiction d’accuser des femmes
chastesElle a droit au mariage
Le divorce, la pension alimentaire,
la viduité répondent à des règles
précises (Talaq, versets 1/2)
Une jalousie saine est tolérable
Le coran dit que la femme peut gagner
son paradis en observant ceci :
- Faire ses 5 prières
- Jeûner le mois de Ramadan
- Etre chaste
- Obéir à son mari
L’islam dit que l’on doit faire preuve de
patience envers elles malgré leur comportement et que l’on ne doit
pas s’attendre qu’elles soient parfaites
Les épouses doivent être traitées avec
équité en tout. Il n’est pas permis
d’afficher sa préférence pour une
épouse précise au détriment des autres.
Elles ont droit de garde des enfants en
cas de divorce, les garçons jusqu’à leur
puberté, les filles jusqu’à leur mariage.
Au cas où elle ne peut pas le faire pour raison d’indigence
ou de maladie grave ou de mœurs
dissolues
ou de remariage, la garde des enfants
sera confié à la grand-mère, ou à la
tante maternelle sinon aux sœurs et
tantes paternelles.
Le mariage en Islam se caractérise
par sa grande simplicité.
Avant toute chose il faut vérifier chez
les futurs époux qu’il n’y a pas de
raisons pouvant empêcher la validité
du mariage comme l’état de Mahram*
dû à la parenté ou à l’allaitement.
Dans le mariage musulman il n’y a pas
de règles vestimentaires particulières.
La fille donne son consentement à une
personne de sa famille qui va la
représenter lors de la cérémonie
religieuse : ce sera son tuteur.
Lors de cette cérémonie, un sermon
est récité, après quoi l'Imam demande
au représentant de la fille si cette
dernière a donné son accord.
L’imam s'assure ensuite de l'accord de
l'époux.
L’imam rappelle le montant de la dot
(Mahr)
fixée, après quoi le mariage est conclu.
Aucune autre cérémonie n'est
nécessaire.
Il est conseillé concernant la dot (Mahr) qui
sera remise à la jeune marié, de fixer
un montant abordable.
La présence de témoins et d’un tuteur
lors de la conclusion du mariage est obligatoire.
Le Prophète (bénédiction et salut
soient sur lui) à dit : « Pas de mariage
sans un tuteur et
deux témoins » (rapporté par At-Tabarani).
Le mariage doit être déclaré compte
tenu des propos du Prophète
(bénédiction et salut soient sur lui) : « Déclarez le mariage » (rapporté
par l’imam Ahmad).
Il est recommandé après le mariage
de faire
un repas, en fonction de ses
possibilités
financières, et de convier à cette
occasion
des personnes de la famille et des
amis.
Personne n'a le droit en Islam
d’imposer à
une fille le mariage avec quelqu'un.
Son père
ou sa mère peuvent la conseiller.
Mais le
choix final revient à la fille seule.
Concernant le tuteur, ce doit être un
homme, musulman, sain d’esprit,
majeur, libre, et équitable.
La norme du mariage musulman est
la monogamie, cependant dans
certaines
conditions la polygamie est acceptée.
Une femme musulmane ne peut être
forcée
à devenir une seconde épouse,
d’autant plus
que la première femme musulmane a
le droit
de demander le divorce en cas de
désaccord avec son mari musulman
sur le
fait de vivre en polygamie.
*
Le Mahram : d'un homme ou d'une
femme
est celle ou celui avec qui le mariage
n’est
pas permis pour trois raisons :
Nasab : Le lien de parenté (
sont interdit
le père et la mère pour les enfants et
inversement, le frère et la sœur, l'oncle
et la tante pour les neveux et nièces et
inversement).
Radhâ'ah : L’allaitement (Les jeunes
hommes et jeunes filles qui ont été
allaitées
par une même femme ne peuvent se
marier ensemble, un jeune homme ne
peut épouser
la femme qui l’a allaité et inversement
et une
jeune fille ne peut épouser le mari de
la
femme qui l’a allaité).
Mousâharah : Le lien établi à la suite
d’un
mariage (L'homme n'a pas le droit
d'épouser
la mère de son épouse, même après une
éventuelle séparation entre eux)
. La femme en Islam, ainsi que le
mariage,
sont certainement des sujets qui font
couler beaucoup d’encre de nos jours.
Avant de commencer, voici un hadith
(parole du prophète Mohammad, Paix
et Bénédiction Sur Lui) rapporté par El Tirmidhi : “Le plus parfait des croyants
est celui qui a la meilleure conduite.
Les meilleurs d’entre vous sont ceux
qui sont les meilleurs avec Leurs
femmes“.
Que dit l’Islam sur la femme
musulmane?
Le Coran indique clairement que la
seule
base de jugement entre le musulman et la
femme musulmane est la piété et non
pas le fait d’être homme ou femme.
L’éducation des filles musulmanes en
Islam
est un devoir.
La femme musulmane a le droit de
travailler.
Une fille musulmane a la possibilité
d’accepter ou de rejeter des
propositions de mariage. Le mariage
forcé à l’encontre de la
fille musulmane est interdit.
La religion musulmane prescrit la
gentillesse
envers les parents et essentiellement
envers l
es mères musulmanes. Ne dit on pas :
“Le Paradis se trouve aux pieds des
mères”.
La garde des enfants après le divorce
est
donnée à la femme musulmane jusqu’à
ce
que l’enfant soit âgé de sept ans.
La femme musulmane se doit d'être
bien
traitée par son mari.
Enfin les femmes arabes, et
musulmanes
plus généralement, décident de parler
d’un problème fort destructif au sein de
la famille : le problème du mari qui trahit
son épouse.
Ce problème n’apparait pas
soudainement
du jour au lendemain, mais est plutôt
le
résultat d’un ensemble de fautes
accumulées. Or certains conseils
prodigués par la religion
islamique peuvent éviter aux couples
de
tomber dans cet écueil.
Aicha, la mère des croyants, à travers
les hadiths de son époux, le prophète Mohamad
(SAW), donne aux femmes
musulmanes le
secret pour conserver et orienter leur
famille
vers la bonne voie ; secrets valables à
n’importe quelle époque.
Mohamad (SAW) ordonna, entre autre,
aux femmes de permettre à leurs
hommes d’assouvir leurs besoins tant
que ceux-ci ne constituent aucune
contradiction avec les instructions
islamiques.