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  TARIQA TIJANE 28/03/2024 11 11 18 (UTC)
   
 
Les conditions de la Tariqa Tidjaniya
Les conditions de la Tariqa Tidjaniya se décomposent en cinq catégories.
1ère catégorie : Ce sont les conditions relatives au compagnonnage particulier entre le Cheikh et son disciple
1. Ne pas avoir d’autres voies avec celle-là tout au long de sa vie 
2. Se limiter, dans la visite des saints vivants ou morts, à ceux limités par l’autorisation de Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) mais en préservant la sacralité et le respect de tous les saints. Il est autorisé de ne visiter que les compagnons du Prophète (sur lui la prière et la paix), les gens de la voie et bien sûr sans qu’il n’est besoin de le préciser les prophètes (sur eux la prière et la paix). 
3. L’assiduité à accomplir les oraisons jusqu’à la mort sans jamais les abandonner.  Les oraisons sont prises sous le statut du vœu pieu, par ce biais les actes surérogatoires ont la valeur des actes obligatoires 
4. L’absence de tout outrage, animosité ou hostilité à l’égard de Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée). Le signe caractérisant cela est de ne pas prendre en considération ses recommandations et ses mises en garde 
5. La continuité dans l’amour envers Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) sans rupture 
6. Se préserver de toute critique à l’égard de Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) 
7. La croyance ferme en Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) et en ses propos car elles suivent le Livre et la Sunna, et ne pas les démentir et de même en ce qui concerne l’ensemble des Aouliya 
Celui qui enfreint une seule de ces conditions il a perdu son affiliation sur-le-champ et il ne pourra se relier au Cheikh qu’après s’être repenti et avoir renouvelé son affiliation tout en étant sincère dans son suivi.
2ème catégorie  : Même si cette catégorie n’entre pas dans ce qui rompt l’affiliation sur-le-champ, il en reste néanmoins un devoir exigé envers chaque disciple
1. La préservation de l’ensemble des commandements de la Loi (Chari’a) par le savoir et les actes et parmi cela la préservation des cinq prières dans leurs temps légaux d’accomplissement en groupe (si possible) en complétant ses conditions, ses piliers, ses parties, dans une dévotion continuelle. De même la lecture de la Basmala accroché à la Fatiha à voix basse quand c’est à voix basse et à voix haute quand c’est à voix haute, cela en dehors du cadre de la divergence. De même accomplir posément l’inclinaison et la prosternation en prononçant au minimum trois formules de glorifications. 
2. Ne pas se se croire à l’abri de la ruse d’Allah : c’est à dire en accomplissant des péchés tout en se reposant sur la miséricorde d’Allah ou sur l’intercession du Prophète (sur lui la prière et la paix) ou du Wali 
3. La bonté envers les parents
4. Ne pas prétendre à la transmission de l’autorisation alors que l’on ne possède aucune autorisation pour le faire (Titre de Mouqadem). Chez certains Aouliya cela est un signe de mauvaise fin.
5. Ne pas négliger les oraisons et parmi cela le fait de repousser leur accomplissement en dehors de leurs temps préférables sans aucune excuse 
6. Faire preuve de respect envers tous ceux qui sont affiliés à Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) et il va sans le dire à propos des élites parmi eux 
7. S’éloigner des détracteurs de Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) car leur fréquentation ne peut se faire sans causer de trouble 
8. Ne pas rompre les liens avec les créatures loin d’une nécessité religieuse encore plus concernant ses frères dans la voie 
9. Se regrouper pour l’accomplissement de la Wadhifa et du ‘Asrou, s’il y a des frères et la possibilité 
Celui qui enfreint une de ces conditions, qu’il retourne avec empressement à son accomplissement pour qu’Allah lui permette de perdurer dans la voie.
3ème catégorie : Il s’agit des conditions de validité pour les oraisons
1. L’intention
2. La pureté rituelle par l’eau ou le Tayyamoum conformément aux règles de la Chari’a 
3. La pureté du corps, des habits et du lieu conformément à la prière 
4. Cacher les parties intimes comme pour la prière 
5. Interruption de tout propos étranger aux oraisons du début de leur accomplissement jusqu’à la fin sauf par nécessité auquel cas on fait des gestes et si on n’est pas compris, on peut alors prononcer un ou deux propos. Il existe trois exceptions à cette règle : les parents, l’épouse envers son mari et le disciple envers son Cheikh. De même on doit s’abstenir de manger et boire, le peu invalide le Lazim mais pas la Wadhifa qui n’est invalidé que par le beaucoup (Le peu c’est une gorgée ou ce qui reste entre les dents). 
Celui qui enfreint une seule de ces conditions ses oraisons sont invalides et il se doit de les refaire.
Pour la récitation de la Djaouharatou-l-Kamel 
La pureté de l’eau, lieu pur pouvant contenir six personnes et cela même pour la réciter une seule fois. Elle ne se récite pas sur une monture ou sur un bateau. Celui qui fait le Tayyamoum ou celui qui n’est pas lavé à l’eau pour ses besoins ou qui a une impureté sur son corps ou ses habits et dont il ne peut se débarrasser, il récite à la place vingt Salat Fatihi dans la Wadhifa et agit de même celui qui ne peut réunir ses conditions. Celui qui enfreint une des conditions particulières à la Djaouharatou-l-Kamel dans sa Wadhifa doit la recommencer. 
4ème catégorie : Ce sont les conditions de comportement pour les oraisons qui ne les invalident pas si on les délaisse mais qui diminue leur lumière 
1. L’assise, on ne l’évoque pas allongé ni debout sauf avec une excuse mais l’oraison reste valide et même en marchant avec la condition toutefois de veiller autant que possible à ne pas marcher sur des impuretés.
2. Faire face à la Qibla sauf pour celui qui voyage et qui ne peut le faire et même si le voyage s’effectue sur une courte distance 
3. Accomplir les oraisons qui se font seul à voix basse de manière à s’entendre réciter sans taire le son du dhikr. Accomplir les oraisons en groupe à voix haute mais harmonieusement.
4. Comprendre le sens de ce que l’on récite en prononçant distinctivement autant que possible et en veillant à ne point écorcher la prononciation.
5. Visualiser l’image de Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) et mieux celle du Prophète (sur lui la prière et la paix) 
5ème catégorie : Ce sont les conditions rendant valides la transmission de l’affiliation à la voie
1. Authenticité du transmetteur et de la chaîne de transmission de chaque maillon jusqu’à Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) 
2. Validité du postulant : Ce doit être un musulman, à la croyance authentique, affranchit de toutes autres voies et de toutes autres oraisons, étant déterminé à être au sein de cette Tariqa toute sa vie, acceptant les conditions qui lui sont lues et expliquées
Règles concernant les oraisons essentielles de la Tariqa Tidjaniya
Les savants de la Tariqa Tidjaniya ont tiré les conditions inhérentes aux oraisons essentielles de la voie ainsi que les devoirs, les actes méritoires ou détestables, ce qui annule, suite à leurs efforts d’interprétation (Ijtihad) tirés à partir des énoncés clairs et affermis. Cela a été fait en similitude avec les Imams des écoles jurisprudentielles qui ont tiré et classifié chaque domaine de la jurisprudence musulmane.
Il existe des avis faisant l’unanimité et d’autres qui suivent l’effort d’interprétation des grands savants et référence de cette voie. À travers les différents sujets abordés, parfois il sera fait mention des avis divergents. Or dans le domaine de l’Ijtihad, chacun a le droit de suivre ce qui lui semble correct tout en ayant le devoir de respecter l’avis opposé, tant que celui-ci ne va pas à l’encontre de ce qui est clair et établis.
Les conditions de validité
Elles concernent aussi bien le Lazim, que la Wadhifa et le Heïlala.
1 - La pureté rituelle pour les petites ou grandes souillures, par l'eau ou le Tayammoum (ablution sèche) et selon les conditions définies par la Loi (Chari’a).
Cas particulier :
Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit :
« Celle qui a les menstrues a le choix dans l'accomplissement du Ouird (ou Lazim) » (Ifadat-l-Ahmadiya).
L'explication de cette parole est la suivante : Pendant la période des menstrues, la femme peut choisir de faire ou de ne pas faire son Lazim (et non pas les autres Dhikr telle la Wadhifa, où l'état de pureté est absolument obligatoire). Cela est particulier au Lazim, et si elle décide de ne pas le faire, elle n'a rien à rattraper de ses Lazim non accomplis pendant la période des menstrues. (Cheikh Idriss El Iraqi).
2 - La pureté du corps, des habits et du lieu selon les mêmes conditions que pour l’accomplissement de la prière.
Sidi Mohamed el Ghali (qu’Allah l’agrée) a dit : « J’ai interrogé Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : " Ô mon maître, on craint parfois dans certains lieux ou sur notre couche un manque de pureté, comment doit-on faire si l’on veut accomplir le Dhikr ? " Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) répondit : « Étendez quelque chose de pur ce sur quoi vous craignez une absence de pureté et asseyez-vous dessus » »
3 - Cacher les parties intimes comme pour la prière que ce soit l'homme ou la femme.
4 - L'intention :
Sidi Arbi ibn Sa-ih (qu’Allah l’agrée) dit dans le Boughiyat : « Il est un devoir de mettre l'objectif de l'accomplissement du Ouird si c'est celui du matin ou du soir, car une intention générale n'est pas suffisante. L'adoration du cœur est l'intention tandis que les actes sont l'adoration des membres ».
C’est un acte du cœur qui n’a point besoin d’être accompagné de paroles.
5 - Cesser de parler du début du Dhikr jusqu'à la fin sauf en cas de nécessité.
Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit dans une lettre : « Quant aux paroles étrangères au Ouird et au Wadhifa, si elles sont nombreuses, elles annulent les oraisons et celui à qui cela survient doit les reprendre depuis le début ».
Il est dit dans le Boughiyat de Sidi 'Arbi ibn Sa-ih (qu’Allah l’agrée) : « Une ou deux paroles prononcées ne nuisent pas à la validité des Oraisons. Ainsi était l'attitude des compagnons de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) qui ne parlaient pas sauf en cas de nécessité, ils se contentaient de faire signe de la tête ou de la main si cela suffisait à faire comprendre, sinon ils répondaient par un ou deux mots. Par contre si c'est le père ou la mère, alors on doit leur répondre sans limites, car la piété filiale est un des devoirs recommandés par la Tariqa ».
Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui n'est pas bon envers ses parents, son cheminement sur la voie ne lui sera pas facilité ».
L’oraison n'est pas rendue nulle par la réponse verbale aux parents, de même pour la femme envers son mari (et non l’inverse), et le disciple envers le Cheikh éducateur.
Il est un devoir pour celui qui manque à une de ces conditions de validité de refaire l’oraison en question même après une longue durée
Le temps d'accomplissement du Lazim
A. Le Lazim du matin
- Le temps préférable (Ikhtiyari) : Après Salat Soubh et jusqu'à la période précédent le zénith (Douha El A'la).
- Le temps de nécessité : Jusqu'au coucher du soleil (Ghouroub).
B. Le Lazim du soir 
- Le temps préférable : Après Salat 'Asr jusqu'à celle du 'Icha.
- Le temps de nécessité : Jusqu'au Fajr.
Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit dans une lettre adressée aux disciples de Guemar : « Le temps d’accomplissement du Ouird (Lazim) est large. Celui de fin de journée, son temps va de la prière du ‘Asr jusqu’à l’heure du ‘Icha et toute cette période constitue son temps préférable d’accomplissement. Celui qui l’a dépassé en raison du travail, de la maladie, ou ce qui se rapporte à cela, le rattrape à n’importe quel moment de la nuit qui lui est possible. Le Ouird du début de journée a son temps préférable d’accomplissement qui va de la prière du Soubh jusqu’au moment qui précède le Zénith (Douha El A’la) et celui qui a une excuse valide, il le rattrape à n’importe quel moment de la journée ».
Remarque :
Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui veut devancer son Ouird du Soubh qu’il ne le devance qu’après le ‘Icha, le temps nécessaire au lecteur de lire cinq Hizb (partie du Qoran) et que les gens dorment ».
Il a dit aussi (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : « L’évocation du Ouird le soir équivaut à cinq cents fois son évocation le jour, et c’est ainsi avec toutes les œuvres de bien »
Il est dit dans Douratoul Kharida par Cheikh Nadhifi :
« Il est possible d’avancer le Lazim du matin en le faisant le soir en raison du décuplement des œuvres, on veut dire par le soir, la période située après le ‘Icha séparée par le temps nécessaire pour lire 5 Hizb du Coran (environ 1h30 après la prière du ‘Icha) »
Et après avoir, de préférence, prié la prière de Chaf’ et Witr sans que cela soit pourtant une nécessité.
Le Lazim ne peut pas se faire entre le Fajr et le Soubh.
Il est rapporté dans Ifadat-l-Ahmediya que Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui a devancé son Ouird du Soubh et qu’il a été surpris par l’apparition du Fajr (l’aube) alors qu’il se trouvait dans sa récitation, qu’il le termine ». Sidi Mohamed El Hafidh a commenté : « C’est à dire, il le termine puis il le refait après la prière du Soubh ».
De même, il est possible de devancer son Lazim du soir, mais en respectant trois points : 
- Il ne peut être devancé, lui aussi, qu’avant le Fajr (donc au cours de la nuit qui va précéder le jour et jamais avant le ‘Asr du même jour).
- Il ne peut être devancé que suite à un empêchement qui, penserons-nous, couvrira toute la période du temps préférable du Lazim du soir (donc du ‘Asr au ‘Icha) et même s’il s’avère que l’empêchement prend fin au cours de cette période, le Lazim qui a été devancé reste valide.
- Il faut respecter l’ordre d’accomplissement avec le Lazim du matin en effectuant en priorité son devancement, puis, on peut accomplir le devancement de celui du soir.
Il est rapporté par Sidi Taïeb Sefiani dans Ifadat-l-Ahmediya que Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui désire devancer le Ouird du ‘Asr (c'est-à-dire le Lazim du soir) il ne peut que s’il a un empêchement à ce moment-là, et qu’il le devance alors au cours de la nuit ».
Remarque :
Celui qui a oublié d’accomplir son Lazim du soir (de la veille) alors qu’il est en train d’accomplir celui du lendemain matin qu’il a avancé avant l’aube (Fajr), il doit interrompre celui du matin pour faire celui du soir, car il est encore dans le temps d’accomplissement de celui du soir (même s’il est étroit), ensuite il peut faire celui du matin s’il reste du temps. Par contre s’il commence son Lazim du matin après Soubh et qu’il se rappelle qu’il a oublié celui du soir (de la veille) alors il termine d’abord son Lazim du matin puis il effectue celui du soir.
De même, celui qui accomplit après le ‘Asr, son Lazim du soir et qu’il se rappelle avoir oublié celui du matin alors il interrompt le premier et accomplit le second, puis il effectue celui du soir. Par contre, s’il a fait le Lazim du soir après le Maghreb et qu’il se rappelle avoir oublié celui du matin alors il termine celui du soir puis accomplit celui du matin (Cheikh Nadhifi).
Si le disciple n’a pas pu faire son Lazim ni lors du temps préférable, ni lors du temps de nécessité, il doit alors le rattraper (Qada) comme on rattrape une prière obligatoire qu’on n’a pas faite à son heure. La seule exception concerne la femme qui a ses menstrues (comme vu précédemment), mais aussi, celui qui est malade et trop faible pour pouvoir l’accomplir (mais pas pour celui qui a une maladie légère), pour ces deux cas il n’y a pas de rattrapage. 
Sidi Taïeb Sefiani rapporte dans Ifadat-l-Ahmediya que quelqu’un demanda à Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) sur le cas de celui qui est fiévreux : doit-il faire tout de même son Lazim, il a dit : « Le malade a le choix pour l’évocation de son Ouird sauf s’il en est capable ».
Sidi Hassan Ba’qili a dit : « L’oraison évoquée avant son heure est nulle, l’oraison évoquée durant le temps de nécessité, sans contrainte, fait partie des grandes fautes dans la Tariqa, l’oraison évoquée après ses heures d’accomplissements (préférable et de nécessité) fait partie des mauvais Adeb et de la désobéissance envers l’ordre du Cheikh (qu’Allah sanctifie son précieux secret) »
Les conditions de perfection du Lazim
Sidi 'Arbi ibn Sa-ih (qu’Allah l’agrée) cite 3 conditions de perfection :
(1) S'orienter vers la qibla avec tout son corps comme pour la prière du commencement du Lazim à sa fin, excepté pour les gens qui voyagent, ils récitent dans la direction que prend le véhicule.
(2) Faire le Dhikr à voix basse du début à la fin comme le faisaient les compagnons de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret). (À voix basse, signifie en bougeant tout de même ses lèvres)
(3) Être assis.
- Ce qui est permis (Ja-iz)
- Un geste indicateur
- Boire en cas de nécessité
- Avaler le reste de nourriture restant dans la bouche
- Prendre quelque chose ou la repousser
- S'accouder ou s'appuyer sur quelque chose
- Ce qui est déconseillé (Makrouh)
- Faire le Lazim à voix haute
- Le sourire
- Se tourner durant le Dhikr
- Penser à la vie d'ici-bas
- Le sommeil léger qui ne rompt pas les ablutions
Ce qui est interdit (Mamnou')
- La déformation de la prononciation
- La précipitation modifiant la prononciation et le sens
- L'éclat de rire
 
 
 
Le Mouqadem qui donne l'affiliation doit être consacré dans sa fonction par le Cheikh fondateur ou par un de ses représentants notoires.
Commentaire :
Il faut que le disciple choisisse un Mouqadem ayant une très grande crainte d'Allah et qu'il soit affilié à une chaîne authentique qui le lie à Seïdina Cheikh Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) à travers des intermédiaires bien connus Le candidat à la Tariqa Tidjaniya ne doit pas avoir les oraisons des autres maîtres spirituels. Il ne lui est pas permis d'avoir une autre voie et d'autres ouird en même temps que celle-ci. 
Interdiction de visiter les saints vivants ou morts, mais obligation d'avoir envers eux la plus grande considération et le plus grand respect.
Commentaire des conditions n°02 et n°03 (Extrait du livre « El Fath El Rabbani ») :
« Ziarat » signifie « visiter », « rendre visite à quelqu'un ». Cette première forme de Ziarat a pour but d'honorer la personne à qui l'on rend visite et de partager ainsi l'amitié mutuelle telle la visite des frères, la famille et les gens de bien…Si elle se limite à cela, elle n'est pas interdite par notre Tariqa, bien au contraire, elle est conseillée.
Ce qui est interdit, c'est la visite des saints en qui l'on croit et à qui l'on s'attache. Ainsi, la visite a pour but de tirer profit, de bénéficier de cette personne, de son flux, de sa baraka. Cette forme de ziarat est interdite. Elle est aussi interdite chez la majorité des soufis, car elle est parmi les plus grandes causes de la perturbation du disciple et de son éloignement.
Allah (Glorifié et Exalté) dit : 
« Allah n'a pas mis deux cœurs dans une même poitrine » (Sourate 33 Les coalisés, verset 04).
« Allah expose une parabole. Un homme qui appartient à plusieurs maîtres et un homme qui appartient à un seul maître sont-ils égaux ! Louanges à Allah, la plupart ne savent pas » (Sourate 39 Les groupes, verset 29).
Ibn 'Arabi (qu’Allah l’agrée) disait : 
« Le Maître spirituel ne pardonne pas à son disciple de l'associer avec un autre. Chaque fois que le maître permet à son disciple de voir un autre que lui, il se crée chez le disciple le doute, car il se dit : " Quel est, parmi les deux maîtres spirituels, le plus compétant afin que je devienne son disciple" et s'il se dit cela, les cœurs des deux (maîtres) se détachent et il ne tire bénéfice d'aucun d'eux, car on ne peut tirer profit que si on a la certitude sur notre propre cheikh. Certains maîtres disent que ceux qui suivent une éducation ne cherchent pas à visiter d'autres vertueux que le maître, avant d'arriver au degré du parachèvement, de crainte de voir un prodige ou un comportement chez eux qu'il n'a pas vu chez son cheikh afin de ne pas dénigrer sa valeur : Ceci est la cause de la coupure du flux qu'il pourrait tirer de son maître spirituel »
Cha'rani (qu’Allah l’agrée) avait dit : 
« Le disciple, face au fait de se regrouper avec d'autres maîtres que son cheikh, se trouve confronté à l'une de ces trois situations :
- Soit, il dénigre un autre cheikh au profit de son cheikh et là il est perdant.
- Soit le contraire, il trahit alors le premier pacte et il perd encore.
- Soit, sa conviction ne se modifie pas et dans ce cas on ne voit pas un profit dans cette rencontre. »
Le Cheikh Zarrouq (qu’Allah l’agrée) disait : « Ne te détourne pas de ton Cheikh même si tu vois un autre plus savant car tu perdrais la baraka des deux ».
C'est pour cela que beaucoup de cheikh interdisaient à leurs disciples de fréquenter et de visiter d'autres maîtres spirituels.
Ainsi, pour finir, on ne peut pas en vouloir à Seïdina Cheikh (qu’Allah sanctifie son précieux secret) d'interdire à ses compagnons la visite d'autres maîtres en dehors de lui, sauf les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée) et les prophètes (paix sur eux). 
Seïdina Cheikh (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Le Prophète m'a dit : « Quand tes compagnons passent auprès de mes compagnons, qu'ils les visitent, quant aux autres saints, non » ».
De même, il est interdit au disciple Tidjani de prendre un autre Ouird que le sien, car le fait de chercher un autre Ouird est la marque d'un détournement vers d'autres guides spirituels, ce qui est la cause de sa perte. 
En conclusion, l'interdiction de visiter les saints qui ne sont pas Tidjani n'est pas une sous-estimation ou un mépris vis-à-vis de ces hommes, au contraire, on leur doit un très grand respect. Cependant, pour préserver le cheminement du disciple dans le cadre de notre voie spirituelle, il est obligatoire d'éviter tout ce qui peut dévier le cœur du disciple de sa voie et de son Cheikh en accomplissant la visite d'autres saints, ou de prendre leurs oraisons.
L'accomplissement des cinq prières, dans leur temps, en groupe, si cela est possible, et le respect de la Chari'a.
A. L'accomplissement des cinq prières dans leur temps, en groupe si cela est possible
- D'après le Coran :
Allah (Glorifié et Exalté) dit :
« Observez avec assiduité les prières et la prière médiane » (Sourate 02 La vache, verset 238). 
« […] Accomplissez la prière et acquittez la zakat » (Sourate73 L’enveloppé, verset 20).
- D'après les hadiths :
Ibn Mass'oud (qu’Allah l’agrée) a dit : « J'ai demandé au Messager d'Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Quelle est l'œuvre la plus aimée de Dieu ? » Il dit : « La prière à ses heures ». Je dis : « Et quoi encore ? », il dit : « La piété filiale ». Je dis : « Et quoi encore ? », il dit : « Le combat au service d'Allah » » (Boukhari et Muslim).
Selon Ibn Omar (qu’Allah l’agrée), le Messager d'Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « La prière en commun dépasse en mérite la prière individuelle de vingt-sept degrés ».
Selon Abou Houreyra (qu’Allah l’agrée), un aveugle vint au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Ô Messager d'Allah, je n'ai personne pour me guider à la Mosquée » et il lui demanda de l'autoriser à faire ses prières chez lui. Il l'y autorisa, mais quand il revint à la Mosquée, il l'appela et lui dit : « Est-ce que tu entends de chez toi l'appel du muezzin ? » Il dit : « Oui », il (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui dit : « Il vaut mieux alors répondre à cet appel » (Mouslim).
Selon Abou Houreyra (qu’Allah l’agrée), le Messager d'Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Par celui qui tient mon âme dans Sa main, j'ai failli ordonner qu'on ramasse du bois mort, puis faire annoncer l'heure de la prière pour que le muezzin lance son appel et puis ordonner à quelqu'un de présider la prière à ma place, puis de me détacher des prieurs et d'aller à des gens qui ne viennent pas prier à la Mosquée et brûler sur eux leurs maisons ». (Sahih)
B. Préservation de la Charia' : tirée du livre « Silah El Tidjaniyine » Cheikh Alfa Hachim
Le respect de la Chari'a se concrétise à travers l'accomplissement des obligations et l'éloignement des interdits.
Allah (Glorifié et Exalté) dit :
« […] Que ceux qui contreviennent à ses ordres fassent bien attention qu'ils ne soient frappés d'une tentation ou qu'ils ne soient frappés d'un supplice douloureux » (Sourate 24 La lumière, verset 63).
« Celui qui prend en haute considération les rites d'Allah, cela provient de la piété des cœurs » (Sourate 22 Le pèlerinage, verset 32).
Le respect de Chari'a revient à respecter le livre d'Allah (Glorifié et Exalté) et la Sunna du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui).
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « J'ai laissé auprès de vous deux choses, si vous vous y attachez, vous ne serez jamais égarés, le Livre d'Allah et ma Sunna » (Mouslim).
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit aussi : « Je vous ai mis sur une voie nette ne permettant aucune confusion, elle est aussi claire la nuit que le jour. Seul un homme voué à la perdition peut s'en écarter après moi ».
Le Prophète Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « L'un parmi vous ne deviendra croyant que lorsque ses passions seront en concordance avec ma révélation » (Rapporté par Boukhari). 
Il faut aimer le Cheikh d'un amour puissant jusqu'à la mort ainsi que son successeur.
Commentaire (Extrait du livre « El Rimah ») :
Selon Abou Houreyra (qu’Allah l’agrée), le Messager d'Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Allah Le Très Haut dira le jour de la résurrection « Où sont ceux qui se sont aimés en Mon Nom ?  Aujourd'hui, Je les couvre de Mon ombre, le jour où il n'y a d'autre ombre que la Mienne » » (Muslim)
Toujours selon lui (qu’Allah l’agrée), le Messager d'Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Par celui qui détient mon âme dans Sa main, vous n'entrerez au paradis que lorsque vous croirez en Allah et vous ne croirez vraiment que lorsque vous vous aimerez. Voulez-vous que je vous indique une chose qu'en la faisant vous vous aimerez, saluez-vous les uns les autres » (Mouslim) ?
Dans Ibriz, il est rapporté que le serviteur n'aura la récompense de la Connaissance que lorsqu'il connaîtra le Maître de l'existence (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et il ne connaîtra celui-ci que lorsqu'il connaîtra son maître spirituel, et il ne connaîtra son Cheikh que lorsqu'il considérera tous les autres hommes morts à son regard. En conséquence, il ne leur accordera aucune importance, ayant prié sur eux la prière mortuaire. Enlève de ton cœur tout ce qui peut t'attirer vers eux.
La méfiance de la ruse d'Allah.
Commentaire (Extrait du livre « El Rimah ») :
Allah (Glorifié et Exalté) dit : « Ne se méfient-ils pas de la ruse d'Allah, ceux qui ne se méfient pas de la ruse sont les perdants » (Sourate 07 Al-Araf, verset 99).
Seïdina Cheikh (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Je vous annonce la bonne nouvelle : sachez que toute personne qui perdure dans notre amour et meurt sur cet état, sera ressuscitée parmi ceux qui seront en sécurité le jour de la résurrection quel que soit son état, et tant qu'il se méfie de la ruse d'Allah »
On a demandé à Cheikh Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) la réalité de la ruse, il a répondu : « C'est le fait de déverser les bienfaits sur le serviteur et les élargir pour lui et le tirer progressivement par cette cause à sa destruction et son anéantissement »
Allah (Glorifié et Exalté) dit : « Pensent-ils que ce que Nous leur accordons en bien et en enfant soit une avance que Nous Nous empressons de leur faire pour l'au-delà, au contraire, ils n'en sont pas conscients. Ceux qui de la crainte de leur Seigneur sont pénétrées, qui croient aux versets de leur Seigneur […] » (Sourate 23 Les croyants, versets 55 à 58).
Il ne proférera jamais d'injures et ne manifestera jamais de haine ou d'inimitié à l'adresse du Cheikh.
Illustration :
Allah (Glorifié et Exalté) dit : « Ceux qui font du mal aux croyants et aux croyantes sans qu'ils l'aient mérité se sont chargés d'un péché énorme » (Sourate 33 Les coalisés, verset 58).
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a rapporté qu'Allah (Glorifié et Exalté) a dit : « Celui qui fait mal à un de mes walis, Je lui déclare la guerre » (rapporté par Boukhari)
L'endurance dans l'accomplissement des oraisons Tidjani jusqu'à la fin de sa vie.
Commentaire :
Il est obligatoire, pour toute personne désirant s'affilier à l'ordre Tidjani, de préserver les oraisons propres à cette voie jusqu'à la mort. À défaut de respecter cette condition, le postulant risque un grave désagrément spirituel, en abandonnant l'ordre après y avoir était affilié. Cette condition a beaucoup de portées positives, telles la préservation du disciple de la dispersion spirituelle, et la persévérance dans les œuvres de bien.
Allah (Glorifié et Exalté) dit : 
« […] Et Nous les avons fait suivre de Jésus, fils de Marie, Nous lui donnâmes l'Évangile et plaçâmes dans le cœur de ceux qui l'ont suivi, une compassion, une miséricorde. Le monachisme qu’ils inventèrent, Nous ne leur avons nullement prescrit. [Ils devaient] seulement rechercher l’agrément d’Allah. Ils n'ont pas suffisamment respecté par la suite cette règle » (Sourate 57 Le fer, verset 27).
L'Imam Chatibi dans son livre « Mouwafakat » a expliqué ce verset en disant : 
« On rapporte au sujet de la parole d'Allah Le Très-Haut : "Ils n'ont pas suffisamment respecté par la suite cette règle" que les chrétiens ont entrepris une vie monacale, sans se conformer à ses exigences. Cette non-conformité est le délaissement de ce genre de vie après son adoption. 
En vertu de cela, on peut bâtir la prescription à laquelle les soufis se réfèrent et qui consiste à accomplir des oraisons à des moments particuliers de la journée, ainsi que l'obligation commune à tous de les préserver.
En conséquence, toute personne responsable qui désire adopter une action non obligatoire initialement, il est de son devoir de ne pas succomber facilement à l'aisance de la tâche au début et d'envisager la difficulté d'une telle entreprise sur le long terme. Puis, il peut s'interroger sur sa capacité d'être fidèle à son vœu tout au long de sa vie ou pas » (Extrait du livre « Mouwafakat » tome II)
Allah (Glorifié et Exalté) a dit : 
« Ne soyez pas comme celle qui a défait sa quenouille (pour la réduire en laine) après l'avoir fortement filée, et ce, en trahissant vos serments […] » (Sourate 16 Les abeilles, verset 92).
Quant aux hadiths, Nous citons celui de 'Aïcha (qu’Allah l’agrée) : 
« Pour le messager de Dieu, la meilleure façon de pratiquer la religion est les œuvres que l'on fait avec persévérance ».
Selon AbdAllah Ibn Amr Ibn As (qu’Allah l’agrée), le Messager d'Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : 
« Ô Abdallah ! Ne sois pas comme un tel qui veillait ses nuits (en lecture du Coran et prière) puis a abandonné cette pratique ! » (Rapporté par Muslim)
La nécessité de croire et de s'abstenir de toute critique.
Commentaire (Adapté d'après « Silah El Tidjaniyine ») :
Allah (Glorifié et Exalté) dit au sujet de son Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Il croit en Allah et aux croyants ». C'est-à-dire que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) accepte les dires des croyants et les certifie.
Allah (Glorifié et Exalté) a dit : 
« Ô vous qui avez cru ! Évitez de trop conjecturez (sur autrui) car une partie des conjectures est péché […] » (Sourate 49 Les appartements, verset 12).
Zoujaj a commenté ce verset en disant : 
« C'est le fait de penser du mal concernant les gens du bien » donc, les conjectures sont illicites et conduisent au châtiment. On rapporte que Omar Ibn Khattab (qu’Allah l’agrée) a dit : « Ne prends pas mal les propos de ton frère tant qu'ils ont une interprétation positive »
Cha'rani a dit : 
« Nous avons fait la promesse de ne point démentir les propos des vertueux si ils nous informent, à leur sujet, une chose qui dépasse nos raisons, du moment qu'elle n'est pas en contradiction avec les textes révélés. Car le but de chacun d'entre eux est de nous informer davantage au sujet de la puissance divine…Or, certainement, Allah est capable de tout accomplir ».
Leçon :
Dans le chemin vers Allah, les obstacles, les difficultés et les ruses sont multiples. Il est donc inconcevable de cheminer sans méthode ou sans guide, d'où la nécessité de trouver la personne ayant la science particulière pour cheminer vers Allah. Les conditions de base sont les suivantes :
- Demander l'autorisation d'emprunter ce cheminement (IDHN).
- Le novice doit s'armer de patience.
- Le novice doit s'armer d'obéissance (Ne pas critiquer le cheminement de cet homme d'Allah, et ce, malgré notre incompréhension au début du chemin ; Al Khidr demanda à Moussa (paix sur lui) de ne pas l'interroger malgré son ignorance.)
Conclusion :
Dans la croyance et le suivi de l'homme d'Allah, en l'occurrence, du Cheikh fondateur, ici, Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), on doit s'armer de la certitude sur la légitimité du cheminement spirituel qu'il nous propose. 
« Si Allah veut, tu me trouveras patient et je ne désobéirais à aucun de tes ordres », dit Moussa (paix sur lui). (Sourate 18 La caverne, verset 69)
Aucune personne non-affiliée ne doit réciter les oraisons sans aucune autorisation spéciale d'un Mouqadem ou Chouyoukh Tidjani.
Commentaire (extrait du livre Rimah) :
Le disciple doit avoir l'autorisation authentique pour accomplir le Dhikr. Les soufis considèrent que l'affiliation spirituelle de la part du Cheikh est indispensable pour que le cheminement du disciple aboutisse.
Sidi Cheikh Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit :
« J'ai demandé au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : " cette grâce particulière aux Tidjani est-elle valable aussi bien pour celui qui a eu les oraisons directement de moi, que pour celui qui les a eus par un intermédiaire ? " Il (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a répondu : " Toute personne qui a pris l'autorisation d'un intermédiaire que tu as aSe regrouper pour la récitation de la Wadhifa, et chaque vendredi soir (après la prière du 'Asr) à la réunion solennelle pour réciter le Heïlala.
Commentaire :
La Wadhifa et le Heïlala sont essentiellement des oraisons accomplies en groupe qui favorisent incontestablement l'évolution spirituelle du disciple.
Allah (Glorifié et Exalté) dit : « Résigne-toi à la compagnie de ceux qui évoquent leur Seigneur au début du jour et à sa fin dans l'espoir de voir un jour Son visage […] » (sourate 18 La caverne, verset 28).
Le Messager d'Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Aussitôt que les gens s'assoient pour évoquer Allah, les anges les entourent, la Miséricorde d'Allah les recouvre et la sérénité descend sur eux et Allah les évoque parmi ceux qui sont auprès de lui » (Mouslim)
utorisé est semblable à celui qui l'a pris directement de toi, je le garantis" »
Il ne faut jamais réciter Djaouharatou-l-Kamel sans les ablutions rituelles et les conditions nécessaires.
Commentaire :
Djaouharatou-l-Kamel (la perle de la perfection) est une prière sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) particulière qui nécessite :
1 - La pureté : du corps, des vêtements, de l'endroit
2 - L'ablution à l'eau
3 - S’asseoir lors de la récitation de Djaouharatou-l-Kamel
4 - Le lieu doit être assez large pour contenir six personnes.
Si toutes ces conditions ou seulement une ne sont pas réunies on doit alors remplacer « Djaouharatou-l-Kamel » par la récitation de vingt Salat Fatihi.
Ne jamais rompre ses liens avec qui que ce soit et surtout avec les co-disciples.
Commentaire :
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a interdit de rompre avec son frère en Islam pour une durée supérieure à trois jours. Une fois cette période dépassée, le croyant doit au moins adresser le Salam à son frère sinon il déclenchera la colère d'Allah sur lui.
Allah (Glorifié et Exalté) dit : 
« Les croyants ne sont que des frères. Ramenez la paix entre vos frères » (Sourate 49 Les appartements, verset 10).
« […] Ne vous entraidez pas à commettre le péché et l'agression » (Sourate 05 La table servie, verset 02).
Selon Anas (qu’Allah l’agrée), le Messager d'Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Ne rompez pas les liens d'amitié qui vous unissent, ne vous tournez pas le dos, ne vous haïssez pas, ne vous enviez pas les uns et les autres et soyez frères ô esclaves d'Allah ! Il n'est pas permis à un musulman de fuir son frère plus de trois jours consécutifs » (Sahih)
Selon Abou Ayoub (qu’Allah l’agrée), le Messager d'Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Il n'est pas permis à un musulman de fuir son frère plus de trois nuits consécutives, ainsi ils se rencontrent et chacun d'eux tourne le dos à l'autre, le meilleur des deux est celui qui salue le premier »
Selon Abou Houreyra (qu’Allah l’agrée), le Messager d'Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Les œuvres sont exposées tous les lundis et tous les jeudis. Allah absout alors tout homme qui n'associe rien à Allah sauf quelqu'un ayant une animosité contre son frère. Allah dit dans ce cas : "Reportez l'absolution de ceux-là jusqu'à ce qu'ils se réconcilient" » (Mouslim)
Il faut éviter toute négligence dans la pratique des oraisons, tel le fait de les accomplir hors de leur temps légal sans une excuse valable (ou quelque chose de ce genre).
Commentaire :
Allah (Glorifié et Exalté) dit : « Et excellez ! Car Allah aime certainement les bienfaisants » (Sourate 02 La vache, verset 195).
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Certainement, Allah a prescrit la perfection en toute chose »
ne faut pas donner aux autres la permission de réciter les oraisons Tidjani sans avoir l'autorisation authentique légitimant cet acte.
Illustration :
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Celui qui s'attribue un droit (une qualité) sans qu'on le lui ait conféré est semblable à celui qui est revêtu d'un habit trompeur »
Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) rapporte que les gens du dévoilement ont annoncé plusieurs situations. Celui qui en fait une, sans se repentir avant son décès, encourra une mauvaise fin, parmi elles, la prétention d'être un wali ou un Cheikh.
Respecter toutes les personnes affiliées au Cheikh (qu’Allah l’agrée) et surtout les grands dignitaires de cette voie.
Illustration :
Allah (Glorifié et Exalté) dit : « Ceux qui font du mal aux croyants et aux croyantes sans qu'ils l'aient mérité se sont chargés d'un péché énorme » (Sourate 33 Les coalisés, verset 58).
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) rapporte : « Allah dit : "Celui qui prend pour ennemis un de mes alliés (Wali), je lui déclare la guerre" »
Cheikh Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) dit : « Celui qui porte atteinte à nos compagnons, Allah l'exclut de sa Présence et Lui reprend tout ce qu'Il lui a donné » (Cheikh Omar Foutiyou Tall)
La propreté du corps et des habits si possible
- La propreté du lieu.
Illustration :
Allah (Glorifié et Exalté) dit : 
« Et tes vêtements purifie-les » (Sourate 74 Le revêtu d’un manteau, verset 05).
« […] Allah aime les repentants et ceux qui se purifient » (Sourate 02 La vache, Verset 222).
Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dit : « La propreté vaut la moitié de la foi »
Il faut s'asseoir vers la Qibla pendant la récitation des oraisons sauf en cas d'exception prévue, tel le voyage (même s'il est proche), l'assise en groupe.
Commentaire :
S'asseoir pendant la récitation des oraisons avec bienséance et concentration, les mains sur les cuisses, tête baissée, les yeux rivés vers le bas, en posture de prière ou jambes croisées, figure parmi les conditions de parachèvement du Dhikr.
Celles-ci sont d'une grande importance puisque les compagnons de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) insistaient beaucoup sur leur application. (D'après le livre « El Fath El Rabbani »)
Ne jamais interrompre la récitation pour d'autres paroles sauf en cas de force majeure.
Commentaires (d'après le livre « Fath Rabbani ») :
Il est indispensable de ne pas interrompre la récitation des oraisons pour d'autres paroles (sauf pour une nécessité, ou pour répondre au Cheikh, aux parents, à l'époux), car à ce moment l'évocateur adresse la parole à Allah Le Très-haut. Donc, il est insensé d'interrompre son entretien avec son Seigneur en vue d'une autre personne.
Allah (Glorifié et Exalté) dit : « […] Dis : "Ce qui est auprès d'Allah est bien meilleur que le divertissement et le commerce, et Allah est Le meilleur des pourvoyeurs" » (Sourate 62 Le vendredi, verset 11).
À ce sujet, Sidi Cheikh Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Le disciple ne doit pas parler (lors de la récitation des oraisons) s'il sait que des gestes expressifs suffisent. En revanche, dans le cas d'une réponse destinée aux parents (père ou mère) ou de l'épouse à son épVisualiser l'image du guide face à soi au début du Dhikr jusqu'à la fin.
Commentaires (d'après « El Fath El Rabbani ») :
Parmi les conditions complémentaires et non obligatoires figurent la visualisation intérieure de l'image du guide Sidi Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), ou mieux celle du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), face à soi du début du Dhikr jusqu'à la fin.
Cette situation implique de notre part, une conduite imprégnée d'humilité et de bienséance à l'égard d'Allah Le Très-Haut, de Son Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et de Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret).
Essayer de saisir le sens de ce que l'on récite, ou à défaut, distinguer les sons de la récitation.
Commentaire :
Il est important de faire l'effort de visualiser intérieurement l'image du guide tout en prêtant attention au sens du Dhikr. Cependant, si cette tâche se révèle difficile à atteindre pour le disciple, il doit visualiser intérieurement l'image du Cheikh (qu’Allah l’agrée) au début de la récitation des oraisons, puis il fait attention à la signification de ce qu'il récite en gardant à l'esprit l'image du Guide tant que possible. À défaut, la visualisation initiale suffit.
CLes conditions du maintien du disciple dans la voie Tidjani sont au nombre de trois :
1 - S'abstenir de visiter les saints morts ou vivants dans l'intention de l'attachement et du profit spirituel excepté les saints Tidjani, les Compagnons du Prophète Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et les prophètes en général.
2 - Interdiction d'associer les oraisons propres à l'ordre Tidjani à ceux des autres ordres.
3 - L'accomplissement des oraisons Tidjani jusqu'à la mort.
En conséquence, celui qui délaisse une de ces trois conditions est désaffilié de la voie Tidjani. Il devra donc se repentir et demander à être de nouveau affilié à l'ordre.
Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Trois choses nous détachent du disciple : le fait d'avoir d'autre Ouird que le notre, la visite des saints et le délaissement des oraisons
Les conditions de validité sont au nombre de cinq :
1 - L'intention.
2 - La purification légale
3 - La propreté de l'habit, du corps et du lieu.
4 - Cacher ses parties intimes.
5 - S'abstenir de parler lors de la récitation des oraisons sauf en cas d'exceptions prévues (Cheikh, parents, nécessités).
En conséquence, celui qui ne respecte pas une de ces conditions doit refaire son Ouird sans avoir besoin de Tadjdid (renouvellement de l'affiliation spirituelle).
 
Commentaire du verset 32 de la Sourate 35 par Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l'agrée)
Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a été interrogé au sujet du verset :
« Ensuite, Nous fîmes hériter du Livre ceux de Nos serviteurs que Nous avons choisis. Il en est parmi eux qui font du tort à eux-mêmes, d'autres qui se tiennent sur une voie moyenne, et d'autres avec la permission d'Allah devancent [tous les autres] par les bonnes actions ; telle est la grâce infinie. » (Sourate 35 Le Créateur, verset 32) 
Il a répondu (qu’Allah sanctifie son précieux secret) :
« Son sens implique la validité de dire que cela englobe l’ensemble de la communauté qui est en charge de sa Loi. Et ces propos indiquant qu’il s’agit de l’ensemble de la communauté sont ce qui est montré par les informations rapportées au sujet du mérite de la communauté Mohammadienne. Il s’agit de tous ceux qui entrent dans le cercle de l’attestation de l’Unicité et du Message.
Il est rapporté que lorsque le Calame reçut l’ordre d’Allah pour écrire, il se mit à écrire au sujet des communautés des messagers tels que Nouh, Ibrahim, Moussa et ‘Issa (paix sur eux). Et pour chaque communauté il a inscrit sur la Table : « Ceux qui obéissent à Allah entrent au Paradis et ceux parmi eux qui désobéissent à Allah entrent en Enfer. » Et Allah lui ordonna de le faire pour l’ensemble des communautés des messagers. 
Or, lorsqu’il en arriva à la communauté de Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et qu’il voulu écrire à leur sujet tout comme il le fit pour les communautés précédentes, son Seigneur lui clama : « Discipline-toi ô Calame. » Et le Calame se mit à trembler par crainte révérencielle envers Allah et il demanda : « Seigneur, que dois-je écrire ? » Il dit : « Écris : une communauté pécheresse et un Seigneur indulgent. » Et c’est ce qui fut écrit au sujet de la Communauté Mohammedienne. 
Certes le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Il n’y a pas eu un prophète qui n’a eu droit à une invocation qu’il s’empressa d’utiliser pour ce qu’il voulait. Quant à moi, j’ai gardé mon invocation comme intercession pour les grands pécheurs de ma communauté, elle sera offerte, si Allah le veut, à ceux qui n’associent rien à Allah. » Ceci est l’énoncé du hadith, mais il faut tout de même un groupe de cette communauté sur qui s’exécute la menace qui est soutenue par la suite du verset et ce sont ceux qui n’ont que porté le Qoran seulement, comme le prouve par exemple Sa Parole (Glorifié et Exalté soit-Il) :
« Puis les suivirent des successeurs qui héritèrent le Livre, mais qui préférèrent ce qu'offre la vie d'ici-bas en disant : "Nous aurons le pardon." Et si des choses semblables s'offrent à eux, ils les acceptent. N'avait-on pas pris d'eux l'engagement du Livre, qu'ils ne diraient sur Allah que la vérité ? Ils avaient pourtant étudié ce qui s'y trouve. Et l'ultime demeure est meilleure pour ceux qui pratiquent la piété, - Ne comprendrez-vous donc pas ? » (Sourate 07 Al A’raf, verset 169) 
Mais qu’elle qu’en soit la situation ils sont eux aussi choisi auprès d’Allah (Glorifié et Exalté), leurs injustes comme leurs modérés et leurs devanciers, chacun d’entre eux, l’ensemble d’entre eux sont l’élite du Divin.
Allah (Glorifié et Exalté soit-Il) a dit sur ce qui leur est promis : « les jardins d’Eden, où ils entreront, ainsi que tous ceux de leurs ascendants, conjoints et descendants qui ont été de bons croyants. De chaque porte les Anges entreront auprès d’eux : « Paix sur vous, pour ce que vous avez enduré ! » - Comme est bonne votre demeure finale. » (Sourate 13 Le tonnerre, versets 23 et 24)
Ainsi que Sa Parole (Glorifié et Exalté soit-Il) :« Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah […]» (Sourate 03 La famille d’Imran, verset 110)
Il est légitime de dire qu’il s’agit là des Compagnons (qu’Allah les agrée) seulement en raison de leur perfection à avoir rempli les immenses engagements de ce verset, et il est aussi légitime de dire qu’il s’agit de l’ensemble de la communauté, les deux sont exactes, car certes la communauté ne sera jamais exempte de ceux qui correspondent à cette description pour toujours. » Fin de citation.
Commentaire du verset 55 de la Sourate 11 par Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l'agrée)
On a interrogé Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) au sujet de la Parole : « […] Rusez donc tous contre moi et ne me donnez pas de répit ». (Sourate 11 Houd, verset 55)
Il a dit (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : 
« Sache que notre maître Houd (sur lui la paix) a voulu dire ceci : « Même si vous faîtes ce que vous voulez faire, et que vous rusiez comme vous espériez ruser, et que vous vous concentriez avec toute votre résolution pour l’établissement de votre projet désiré, et ce, dans le peu ou le beaucoup, l’important ou l’insignifiant ; vous n’échapperez pourtant pas à l’emprise d’Allah -Glorifié et Exalté- !
Vous ne pouvez accomplir que ce qui a été devancé par Son Choix et Sa Science, et ce, dans tout ce que vous entreprenez. Il n’y a point d’autre issue que celle-là et vous ne trouverez point de force et de puissance pour accéder à une autre qu’elle. Et vous ne pouvez avoir aucun mouvement, ni pensée dangereuse, ni détermination dirigée (à mon encontre) si ce n’est par Allah -Glorifié et Exalté-. Tout cela trouve son origine auprès de Lui, découle de Son Décret et de Sa Sentence. Ainsi, il ne vous est pas possible de trouver une issue en dehors de ce cadre d’exécution. Vous n’êtes en réalité que poussière ballottée dans les airs, au gré des vents du Destin Divin. 
Étant donné que telle est votre affaire ; alors, je m’en remets à Allah en toute confiance et avec agrément de Son Décret, résolu devant les voies de Sa Décision, sans prendre en considération les choses par lesquelles vous voulez m’effrayer, ou concernant l’affaire par laquelle vous désirez précipiter ma perte. Je suis convaincu que si Allah -Exalté- vous instrumente afin d’exécuter Sa Sentence par votre intermédiaire dans ce qu’Il veut pour moi ; alors, je ne possède aucun stratagème, ni vous d’ailleurs, pour écarter cela ! Assurément, ce que Sa Sentence ne met pas en application par votre biais ; alors, cela s’avère d’un accès impossible pour vous. 
Certes, mon Seigneur est dans ce domaine sur un chemin au tracé rectiligne. Toutes les affaires s’exécutent conformément à Sa Volonté Propre et à Sa Sentence établie dans Sa Science Prééternelle, et ce, concernant les actes des êtres doués de choix et ceux qui sont inanimés ; qui n’ont en réalité aucun choix. 
En effet, l’ensemble de ces êtres ont un statut identique auprès de Lui ; rien ne peut se soustraire à Sa Sentence et à Sa volonté Propre. Certainement, rien ne peut se soustraire de Sa Sentence et de Sa volonté Propre, car il n’y a que ce qui a été devancé par Sa Science et décidé par Sa Volonté Propre. Par voie de conséquence, tout ce qui est en dehors de cela n’est que pur néant. » 
Ici s’achève ce qu’il nous a dicté, qu’Allah l’agrée. »
Commentaire du verset 35 de la Sourate 05 par Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l'agrée)
« J’ai interrogé Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) sur la signification du verset : « Ô les croyants ! Craignez Allah, cherchez le moyen de vous rapprocher de Lui […] » (Sourate 05 Al Ma-idah, verset 35)
Il a répondu (qu’Allah sanctifie son précieux secret) :
« Sa signification c’est craignez Allah, ayez peur de la rigueur de Sa punition, et cherchez le moyen d’aller vers Lui, c'est-à-dire les œuvres pieuses en lesquelles se trouve Son Agrément -Glorifié et Exalté. 
Ce verset est aussi interprété selon le mode de l’allusion (Icharat) en disant « recherchez le moyen qui vous permettra de vous détacher de tout autre que Lui, en vous y reliant ». Or, il n’y a pas de moyen plus immense que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Puis, il n’y a pas de cause reliant au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) plus grande que la prière sur lui. 
Parmi l’ensemble des moyens en vue de se rapprocher d’Allah, il y a le Cheikh accompli (Cheikh kamal). Certainement, il est aussi le plus immense des moyens qui relie à Lui. » Fin.
Commentaire du verset 13 de la Sourate 42 par Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l'agrée)
On a interrogé Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) au sujet de la Parole « Allah élit et rapproche de Lui (Yajtabiya) qui Il veut et guide vers Lui celui qui se repent. » (Sourate 42 La consultation, verset 13) 
Il répondit  (qu’Allah sanctifie son précieux secret):
« Le sens de l’élection et du rapprochement (Ijtiba) c’est l’attraction d’Allah le Très-Haut exercé sur Son serviteur pour l’attirer vers Sa Sainte Présence, et ce, par le biais de Sa Grâce, de Sa Générosité et de Son Soin sans qu’il y ait une cause devancée au préalable de sa part. Celui qui est élu et rapproché (Al Moujtaba) est nommé « L’aimé », « L’élu », « Le désiré » et « Le choyé ». Tous ces noms sont relatifs à l’élu rapproché et ce rapprochement a été établi par le Décret Divin dans la préexistence, sans raison particulière, ni cause. C’est pour cette raison qu’il est dit : « Combien d’amis intimes à l’insouciance avérée et combien d’ennemis endurent les efforts ! » 
L’« insouciance » ici consiste à être dans l’ignorance, l’égarement, la mécréance et la désobéissance. Toutes ces situations ne lui nuisent point, car le Soin Divin est une sûreté pour lui et l’englobe entièrement. C’est à ce sujet que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) avait dit au sujet de Hind bint ‘Otba alors qu’elle était l’une des pires ennemies d’Allah et de Son Prophète, elle qui a dévoré le foie de Hamza par rage et haine, il a dit  (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Jamais le foie de Hamza et le feu ne pourront se réunir dans ses entrailles. » Ainsi, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a informé qu’elle fait partie des bienheureuses par les gains issus des voies du Soin Divin Prééternel et que ce qu’elle a fait ne pourra lui nuire. Quant aux « efforts », il consiste ici à endurer les adorations et l’acte de se rapprocher d’Allah -Exalté- ; combien se trouve pourtant d’ennemis d’Allah en cela, c'est-à-dire que dans la Science Cachée (Ghayb), ils mourront en tant que mécréants.> 
Il y a aussi l’exemple survenu à ‘Oumayr ibn Wahb lorsqu’il complota pour tuer le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et il était parmi les braves de Quraïch et leurs démons. Ainsi quand ‘Omar ibn El Khattab >(qu’Allah l’agrée) l’aperçut devant la porte avec son épée à son cou, il se courrouça et partit voir le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) puis lui dit : « Voici venir ‘Oumayr ibn Wahb, laisse-moi le tuer, car il n’est point venu pour un bien, c’est bien lui qui était à la tête de l’affrontement le jour de Badr. » Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui dit : « Laisse-le donc ! » et il le fit entrer auprès de lui. Le Messager (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui dit : « Qu’est-ce qui t’amène ? » Il lui dit : « Je suis venu afin que vous soyez bienfaisants à mon égard concernant ce prisonnier ».
Or, c’était son fils qui était captif. Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui dit : « En réalité, tu étais assis, toi et Safwan ibn Oumaya au sein du Hijr et il n’y avait personne d’autre que vous deux. » Et il lui évoqua exactement tout ce qu’ils avaient dit jusqu’à lui dire : « Tu n’es venu que pour me tuer. » ‘Oumayr lui dit alors : « Si un troisième s’était trouvé avec nous, j’aurais prétendu que c’est lui qui t’en a informé ; or à présent je sais avec certitude que tes assertions sont vraies et j’atteste qu’il n’y a de Dieu qu’Allah et que tu es le Messager d’Allah ». Puis son Islam fut sincère, il retourna alors à La Mecque et il prêcha les gens à l’Islam au point que de nombreuses personnes s’y convertirent. Ainsi, il persista lui aussi sur son Islam, qu’Allah lui accorde son agrément. Constate donc ce choix et cette élection par lesquels son Seigneur l’attira. En effet, la gravité de ces péchés n’eut aucune influence, ni même ses connivences pour perpétrer son crime, mais il fut dominé par la limpidité de la quintessence de la Lumière Divine et il fut vêtu de la toge de la proximité et il devint ainsi un serviteur sincère envers Allah. Quant à la Parole du Très-Haut : « Celui qu’Il veut » c'est-à-dire sans cause, ni raison, mais seulement par Sa Grâce et Sa Générosité. Et quant à la Parole du Très-Haut: « Et Il guide vers Lui celui qui se repent » c’est-à-dire celui qui se tourne vers Allah par sa piété sincère en son comportement envers Allah -Exalté- par la pureté, Il le guide vers Lui jusqu’à le faire parvenir à la Sainte Présence.
En ce qui concerne Ses prophètes (paix sur eux), Allah n’a évoqué que l’élection (Ijtiba). Il a dit -Glorifié et Exalté- concernant Adam (paix sur lui): « Son Seigneur l’a ensuite élu, agréé son repentir et l’a guidé. » (Sourate 20 Ta-Ha, verset 122) et concernant Younous (paix sur lui), Il a dit : « Puis son Seigneur l’élut et le désigna au nombre des gens du bien » (Sourate 68 Al Qalam, verset 50). De même concernant les prophètes (paix sur eux) lorsqu’Il les évoqua dans la Sourate « Les bestiaux » par Sa Parole : « De même une partie de leurs ancêtres, de leurs descendants et de leurs frères et Nous les avons élu (Ijtabaïnahoum) et guidés vers un chemin droit » (Sourate 06 Les Bestiaux, verset 87). Certes, ils ont emprunté (paix sur eux) le chemin vers Lui sous le couvert de cette attraction (Ijtiba). 
Quant à ce qui est évoqué dans le verset en tant qu’« Attraction » (Ijtiba) et « Retour à Allah », dans le premier groupe c’est celui du « Retour à Allah » (Inaba), et celui-ci est nommé « Le désirant », « L’aimant  », « Le sincère » et « Le cheminant vers Dieu » et Allah -Exalté et Glorifié- dit concernant leur récompense : « Certes, Il les guide vers Lui en conséquence de leur crainte pieuse ». Quant au second groupe, Il a informé qu’Il les a choisis par Sa seule Volonté Propre sans que ne soit devancée une cause. Celui qui en bénéficie est nommé « L’élu », « Le choisi », « Le purifié », « Le rapproché », « L’aimé », « Le désiré » et « Le choyé ». 
À ce sujet, certains Soufis disent au sujet de notre maître Moussa (paix sur lui) et de notre Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Seïdina Moussa (paix sur lui) lorsque son Seigneur a voulu l’emmener à Lui et le faire voyager vers Lui ; Il lui ordonna tout d’abord de jeûner trente jours consécutifs, de nuit comme de jour, et lorsqu’il termina le 30 ième jour le relent de sa bouche lui déplut, alors il se frotta les dents avec du bois de caroubier afin de faire cesser l’odeur qui émanait de sa bouche. Allah lui fit des reproches à cause du brossage et lui ordonna de rajouter 10 jours afin de compléter à 40 nuits. Quant à notre maître Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), pour la nuit de son Ascension, Il ne lui ordonna rien, l’ange descendit à lui et lui demanda : « Lève-toi » et il fit l’Ascension avec lui. Seïdina Moussa (paix sur lui) possède la station du Désirant Aimant et il lui fut ordonné de devancer de sa part une cause. Quant à Seïdina Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) sa station est celle du Désiré, Purifié et Choisi. Il fut élu sans cause et Allah le rapprocha de Lui sans motif, mais seulement par Sa seule Grâce, Sa Bonté et sa Générosité ».
Finesse : Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Allah n’a créé pour Lui que Seïdina Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) quant au reste de l’Existence, ils n’ont été créés que pour lui (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et à cause de lui. S’Il n’avait pas créé Seïdina Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), Il n’aurait alors rien créé des mondes. Ainsi, il te devient clair que l’ensemble de l’existence a été créé à cause de lui et pour lui (que laCommentaire du verset 28 de la Sourate 03 par Sidi Ahmed Tijani
« Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a été interrogé au sujet du sens de la parole d’Allah le Très-Haut : « Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. » (Sourate 03 la famille d’Imran, verset 28)
Il a répondu (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : 
« Au niveau de la Loi (Chari’a) cela veut dire Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même afin de le craindre et de ne pas se croire à l’abri de Sa ruse en tout ce qu’Il vous octroie comme faveurs et en tout ce dont Il vous préserve comme nuisance parmi les méfaits, déployant cela sur vous au cours des nuits et des jours. Craignez donc Sa riposte en de telles situations, car il n’y a que celui qui est voué aux châtiments du Majestueux qui se sent immunisé contre la riposte d’Allah.
Quant au niveau de la Réalité (Haqiqa), Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même, cela veut dire de rechercher, de vouloir cerner et de prétendre à Son Essence Transcendante Sublime. Cela n’est point convenable de votre part, car vous ne pouvez supporter cette affaire, donc craignez l’irruption des calamités à votre encontre pour votre prétention à rechercher cette affaire. Arrêtez-vous à la limite qui vous a été établie par le législateur (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). » 
Commentaire du verset 28 de la Sourate 03 par Sidi Ahmed Tijani
« Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a été interrogé au sujet du sens de la parole d’Allah le Très-Haut : « Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. » (Sourate 03 la famille d’Imran, verset 28)
Il a répondu (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : 
« Au niveau de la Loi (Chari’a) cela veut dire Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même afin de le craindre et de ne pas se croire à l’abri de Sa ruse en tout ce qu’Il vous octroie comme faveurs et en tout ce dont Il vous préserve comme nuisance parmi les méfaits, déployant cela sur vous au cours des nuits et des jours. Craignez donc Sa riposte en de telles situations, car il n’y a que celui qui est voué aux châtiments du Majestueux qui se sent immunisé contre la riposte d’Allah.
Quant au niveau de la Réalité (Haqiqa), Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même, cela veut dire de rechercher, de vouloir cerner et de prétendre à Son Essence Transcendante Sublime. Cela n’est point convenable de votre part, car vous ne pouvez supporter cette affaire, donc craignez l’irruption des calamités à votre encontre pour votre prétention à rechercher cette affaire. Arrêtez-vous à la limite qui vous a été établie par le législateur (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). » 
Commentaire du verset 124 de la Sourate 20 par Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah l'agrée)
« J’ai interrogé Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) au sujet de la Parole du Très-Haut : « Et quiconque se détourne de Mon Rappel, mènera certes, une vie pleine de gêne, et le Jour de la Résurrection Nous l'amènerons aveugle au rassemblement. » (Sourate 20 Ta-Ha, verset 124)
Il a répondu : « Cela désigne la vie de l’au-delà. »
Je lui dis : « Pourtant la suite du verset laisse penser qu’il s’agit de la vie ici bas ? »
Il me dit (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : « On peut observer que cela désigne bien la vie dans l’au-delà, car dans ce monde nous apercevons de nombreux mécréants qui jouissent de l’aisance, or si cet état de gêne faisait référence à ce bas monde alors ils ne seraient pas ainsi. Par conséquent, l’aisance que l’on observe entre leurs mains dans ce monde indique que la vie pleine de gêne concerne l’au-delà pour ceux qui se sont détournés du rappel d’Allah. Et cette corroboration est faite par la Parole du Très-Haut : « Voilà le prix de votre exultation sur terre, sans raison, ainsi que de votre joie immodérée. » (Sourate 40 Le Pardonneur, verset 75)
En conséquence, s’ils étaient dans la gêne ils ne seraient point dans une joie immodérée. Parmi ce qui démontre cela aussi il y a Sa Parole –qu’Il soit Glorifié :« Ils vivaient auparavant dans le luxe. » (Sourate 56 L’évènement, verset 45)
Le terme « luxe » désigne les largesses liées au corps, or les largesses corporelles sont loin de la vie pleine de gêne vu l’amertume qui l’accompagne et qui n’est pas conciliable avec les bienfaits corporels. »
 
 
•  الَّلهُمَّ صَلِّ وَسلِّمْ عَلَى عَيْنِ الرَّحْمَةِ الرَّبَّانِيَّةِ وَالْيَاقُوتَةِ الْمُتَحَقِّقَةِ الْحَائِطَةِ بِمَرْكَزِ الْفُهُومِ 
وَالْمَعَانِى وَنُورِ اْلأَكْوَانِ الْمُتَكَوِّنَةِ اْلآدَمِيِّ صَاحِبِ الْحَقِّ الرَّبَّانِيِّ الْبَرْقِ اْلأَسْطَعِ بِمُزُونِ اْلأَرْبَاحِ الْمَالِئَةِ لِكُلِّ مُتَعَرِّضٍ مِنَ الْبُحُورِ وَاْلأَوَانِي وَنُورِكَ اللاَّمِعِ الَّذِي مَلَأْتَ بِهِ كَوْنَكَ الْحَائِطَ بِأَمْكِنَةِ الْمَكَانِي.
•  اَلَّلهُمَّ صَلِّ وَسَلِّمْ عَلَى عَيْنِ الْحَقِّ اَلَّتي تَتَجَلَّى مِنْهَا عُرُوشُ الْحَقَائِقِ عَيْنِ الْمَعَارِفِ اْلأَقْوَمِ صِرَاطِكَ التَّامِ اْلأَسْقَمِ.
•  اَلَّلهُمَّ صَلِّ وَسَلِّمْ عَلَى طَلْعَةِ الْحَقِّ بِالْحَقِّ الكَنْزِ اْلأَعْظَمِ إِفَاضَتِكَ مِنْكَ إِلَيْكَ إِحَاطَةِ النُّورِ الْمُطَلْسَمِ صَلَّى اَللهُ عَلَيْهِ وَعَلَى ءَالِهِ صَلاَةً تُعَرِّفُنَا بِهَا إِيَّاهُ.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  ALFOUTIYOU
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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